Le politologue creuse profondément les causes du mal congolais pour démontrer que la République démocratique du Congo est victime d’une assemblée des démons déterminés à écraser le pays et son peuple. “Profitant de cette confusion, les ennemis de la République ont résolu d’occuper militairement notre pays ; massacrer nos populations et piller nos richesses nationales”, souligne le président de l’Unité des Valeurs (UV).

Pour Michel Okongo Lomena, l’année électorale 2023 qui vient de débuter, doit pousser les Congolais à “se prendre en charge” afin d’emboiter le pas aux pays tels que la Chine, le Brésil, le Singapour, l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Vietnam,… qui figuraient hier autant que la RDC sur la liste des pays du tiers monde, ou étaient encore dans la catégorie des pays pauvres aux revenus intermédiaires, mais qui affichent aujourd’hui la stabilité politique et économique. Pour y arriver, soutient-il, il convient de se battre avec ardeur, car aucun pays ne peut se libérer sans avoir combattu.

Toutes les armées étrangères présentes en RDC sont des ennemies du Congo

“Nous devons coûte que coûte bouter hors de nos territoires toutes les armées étrangères présentes sur notre sol”, a exhorté Michel Okongo. Nous devons procéder impérativement à la fabrication de nos propres moyens de défense (armes conventionnelles et minutions), en recourant à nos propres matières premières, dit-il, car “le droit à la défense étant une question de souveraineté, nous avons été soumis injustement à un embargo sur les armes, et empêchés d’acheter des armes pouvant nous permettre de défendre notre territoire contre les armées étrangères qui ont pris d’assaut une partie importante de notre territoire, et qui ne cessent de massacrer nos compatriotes par millions, et surtout piller systématiquement nos richesses nationales”, a-t-il affirmé.

Savoir choisir nos amis pour sécuriser notre nation

Michel Okongo Lomena suggère au gouvernement de la République de bien cibler ses partenaires. “Nous devons également savoir choisir nos amis, et surtout savoir établir la différence entre les bons et les méchants”, a-t-il déclaré. Puisqu’il en existe effectivement des bons et des méchants. Et d’ajouter que “nous devons veiller à ce que nos richesses ne soient plus échangées contre des papiers-monnaies et des chiffres ronflants, mais plutôt avec la technologie et les fruits de la technologie. Nous devons nous abstenir d’appartenir à des systèmes politico-financiers économiques ayant tendance à replonger notre pays dans la pauvreté en le soumettant à une exploitation sans fin”, a plaidé l’avocat.

Okonga encourage le rejet de tous les systèmes politico-religieux qui ont assujetti la RDC à des puissances obscures. Pour consolider notre souveraineté, nous devons “remettre en selle le lingala comme langue nationale et administrative en y adjoignant deux autres langues étrangères, à savoir : le français et l’anglais”, a-t-il insisté. Le leader de l’Unité des Valeurs préconise aussi un nouveau système d’enseignement répondant à nos propres exigences et aux normes internationales. À ses yeux, il faut redéfinir un arsenal juridique, nos lois ainsi que l’ensemble des instruments juridiques nationaux afin de les adapter aux mœurs congolaises sans pouvoir les soustraire de normes internationales requises.